Audiberti Jacques

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Si je meurs

 

Si je meurs , qu'aille ma veuve

A Javel près de Citron,

Dans un bistrot elle y trouve,

A l'enseigne du Beau Brun,

 

trois musicos de fortune

qui lui joueront - mi, ré, mi -

l'air de la petite Tane

qui m'aurait peut-être aimé

 

puisqu'elle n'offrait qu'une ombre

sur le rail des violons.

Mon épouse, ô ma novembre,

sous terre les jours sont lents.

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